Le Rhône et son bassin :

articles et communiqués

 

01.07.04 : Inauguration du site web portail fleuverhône.com (Maison du Rhône, Givors).

19.12.03 : Les défenseurs du Canal (Rhone)-Sâone-Rhin veulent refaire surface

Les partisans d'une liaison fluviale Saône-Rhin n'ont pas rendu les armes.
Depuis l'abandon du projet de "grand canal" par le gouvernement Jospin en
1997, ils ont revu leur copie et défendent une voie d'eau au gabarit
"raisonné", indispensable, selon eux, au développement équilibré du territoire.

Ils l'assurent, l'urgence est là : "le niveau de saturation de l'axe
Rhin-Rhône par l'A36 est fixé à 64 millions de tonnes par an et sera
atteint en 2015. Le chemin de fer ne sera pas en mesure d'absorber la
croissance du trafic", affirme Valère Pourny, président de l'association
"Saône-Doubs-Rhin, voie d'eau 2010", qui regroupe les défenseurs du canal.

Faisant assaut d'engagements rassurants - "réduction de la pollution",
"gabarit écologique", "développement durable"- le nouveau dossier ficelé
par les défenseurs d'une liaison fluviale s'affiche comme une alternative
"raisonnable" au défunt grand canal. Dans les années 90, ce projet avait
fait descendre dans les rues des milliers de Francs-Comtois hostiles à
l'infrastructure avant que le premier ministre Lionel Jospin décide, à la
demande des Verts, d'y renoncer.
"Les choses bougent"
"Nous avons fait le deuil de l'ancien projet qui avait des défauts; notre
alternative est crédible", assure M. Pourny.

Les pro-canal plaident aujourd'hui pour une voie d'eau au gabarit
intermédiaire, conçue pour des péniches de 2.500 tonnes, et non plus 4.400,
associé à une circulation alternée des bateaux dans certains sites
sensibles. Coût estimé : de 3,1 à 3,4 milliards d'euros, soit 10 à 20% de
moins qu'initialement prévu.

L'association "Saône-Rhin, voie d'eau 2010", créée autour d'une vingtaine
d'adhérents, en revendique aujourd'hui 450 et affiche le soutien d'une
quarantaine de parlementaires, d'une vingtaine d'élus locaux, des CCI et
CRCI d'Alsace, Franche-Comté et Bourgogne.

Persuadés qu'une fois bouclé le dossier du TGV Rhin-Rhône, la voie sera de
nouveau ouverte aux grands projets d'infrastructure dans l'est de la
France, ses adhérents s'activent pour reconquérir les décideurs politiques.

Si en Franche-Comté la majorité des élus de tous bords restent hostiles à
toute relance du projet, l'association veut croire que "les choses
bougent". Elle cite notamment la récente adresse du député du Territoire de
Belfort, Michel Zumkeller au ministre des Transports Gilles de Robien, afin
que la liaison Rhin-Rhône soit inscrite en 2004 au schéma directeur des
voies navigables du réseau transeuropéen des transports.

Lors de sa dernière assemblée générale, fin novembre, l'association s'est
fixé comme "objectifs raisonnables" le début des travaux en 2010, pour une
mise en service en 2020.

Une obstination qui fait sourire les anciens opposants au grand canal comme
le conseiller régional Vert de Franche-Comté Alain Fousseret : "Si on
continue à penser que ce canal va désengorger la route, c'est toujours
aussi stupide", estime-t-il en rappelant que des études ont démontré que
seul 1% du transport routier pouvait être pris en charge par voie d'eau.

Pour lui, "le problème n'est pas de savoir comment on va faire le canal, le
problème, c'est qu'il ne sert à rien".

© AFP.

16.07.02 : Le projet de l'aqueduc Rhone Barcelone relancé ?

03.05.02 : Le projet de canal Rhin-Rhône refait surface

Source : Le Moniteur Date de parution : 3 mai 2002 Thème : Transport Dans sa rubrique «Confidentiel», Le Moniteur révèle que quinze sénateurs de tous bords réfléchissent à relancer sur de nouvelles bases le dossier du canal Rhin-Rhône.

Avril 02 :L'irrigation en vallée du Rhône

L'irrigation a une importance particulière dans la vallée du Rhône où elle existe depuis longtemps en tant que pratique culturale. L'irrigation soulève des enjeux écologiques et économiques.
L'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse a réalisé une étude sur l'irrigation : répartition des cultures irriguées, types de cultures et enjeux économiques.
Le tiers des exploitations agricoles qui pratiquent l'irrigation et le cinquième des surfaces irriguées (375 000 hectares) se situent dans le bassin. En augmentation de 30%, au cours des 10 dernières années, l'irrigation concerne essentiellement le maïs (70 000 ha), les fourrages (57 000 ha) et les vergers (79 000 ha). Les départements des Bouches-du-Rhône, de la Drôme, du Gard et de l'Isère concentrent la moitié des surfaces irriguées. Les départements les plus au sud du bassin pratiquent l'irrigation ; les besoins en eau d'une culture varient de 1 à 3 entre Dijon et Perpignan! Il faut aussi souligner que le Sud de la France produit l'essentiel du blé dur et aussi la totalité du riz (Camargue).
Le coût de l'irrigation varie énormément d'un point à l'autre et d'une culture à l'autre. Il demeure modeste (10 % maximum) pour les cultures à forte valeur (primeurs, fruits) et élevé pour des productions de fourrages et de céréales (35 à 50 %). La culture est d'ailleurs parfois abandonnée en raison du coût de l'irrigation.

La situation économique des exploitations s'est largement détériorée en 3 ans ; conjoncture, marchés, incertitudes sur l'avenir font peser des pressions qui déstabilisent certains types d'exploitation.

L'application de la loi sur l'eau et le principe pollueur-payeur, basé sur la perception d'une redevance sur la ressource peut avoir des conséquences sur l'équilibre financier des exploitations de grande culture. En revanche, l'incidence de cette redevance sur les grandes exploitations fruitières ou de primeurs demeurera faible. Il n'en demeure pas moins vrai que le taux de la redevance aura des conséquences sur la gestion de la ressource en eau. Il faut, en effet, intégrer les incidences financières et environnementales. Pour réussir une politique de l'eau raisonnable, l'Agence va devoir prendre en compte l'ensemble de ces phénomènes et en particulier l'impact économique des mesures.

Les redevances sur la ressource et les aides à l'investissement ne seront jamais une incitation suffisante pour améliorer la gestion de la ressource. Il faut y ajouter des mesures réglementaires liées à la loi sur l'eau et des mesures collectives et contractuelles de gestion quantitative et qualitative de la ressource (étude et répartition des débits des canaux d'irrigation par exemple).

Source : Sea-River Avril 2002


31.03.01 : C'est notre Rhône ! ... contre la privatisation de l'eau ..

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