SOS Loire Vivante Infos n°31 - Dec.96 /Jan.97

Publication trimestrielle éditée par SOS Loire Vivante.


Dir. de publication: Martin Arnould. Rédaction.: Marie Arnould, Roberto Epple, Olivier Kotvas, Philippe Lhort, Prix de vente: 10F. Abonnement à SOS Loire Vivante Infos: 40 F par an. Imprimerie Anicienne, 43000 Le Puy. ISSN 09997849 Commission Paritaire N°AS 73 601.

Sommaire


LE PLAN LOIRE: A L'EPREUVE D'UNE CRUE EXEPTIONELLE

C'est un examen de passage réussi qu'a passé le Plan Loire Grandeur Nature à Brives-Charensac lors des deux crues successives du 11 et 13 novembre dernier : la solution alternative au barrage de Serre de la Fare expérimentée dans l'agglomération brivoise d'une part, et le dispositif d'alerte et d'annonce des crues d'autre part, ont parfaitement fonctionné, évitant toute perte humaine et limitant les dégâts dans l'agglomération.

Sécurité des personnes assurée

L'objectif principal du plan Loire à Brives-Charensac, assurer la sécurité des personnes en limitant la hauteur d'eau et la vitesse du courant, a été atteint : la Loire, qui a atteint un pic de plus de 1400 m3 le 13 novembre - à savoir un débit inférieur d'à peine plus de 500 m3 à la crue de 1980 qui avait provoqué 8 morts et des dégâts matériels considérables - n'a pu franchir la digue pour venir inonder une partie de la commune et la marge de sécurité est restée importante. Les travaux d'élargissement et d'approfondissement du lit du fleuve ont permis de gagner de 1 à 2 mètres selon les endroits. Et pourtant, le dispositif n'a pas joué à plein puisque certains travaux de déroctage n'ont pas encore été effectués et qu'un train de containers installé dans le lit du fleuve a fait obstruction au passage des eaux. Par ailleurs, le système d'alerte et d'annonce des crues, sérieusement renforcé avec la création du réseau de capteurs CRISTAL depuis la crue de 1980 qui avait révélé de graves carences au niveau de l'alerte, a bien fonctionné. Le radar de Sembadel, récemment mis en fonction, a ainsi permis de savoir à l'avance l'arrêt des précipitations. Quelques petites défaillances sont malgré tout à déplorer, avec la panne de deux capteurs du réseau CRISTAL. Il est prévu qu'ils soient remplacés par d'autres capteurs, d'un type plus solide. D'autre part, il semble que l'alerte aux entreprises exposées, qui passe par les mairies et non par la préfecture comme l'alerte aux populations, puisse encore être améliorée.

Une crue qui a "surfé" sur la précédente

La vitesse de propagation de la crue a gagné près de 2 heures entre Goudet et Bas-en-Basset par rapport à la crue de 1980. Certains élus de l'aval en ont hâtivement imputé la responsabilité aux travaux de Brives-Charensac, une assertion qui ne résiste pas à l'analyse puisque le même phénomène a été noté également sur l'Allier, où l'impact du Plan Loire est bien évidemment nul. En réalité, la crue du 13 novembre a été tout à fait exceptionnelle : d'une part, elle a "surfé" sur la première crue du 11 novembre, qui avait déjà rempli les réservoirs naturels des vallées, ce qui a accéléré la vitesse de l'eau ; d'autre part, elle s'est déroulée en novembre et non pas en septembre comme celle de 1980 : la végétation ralentissant les flots était donc moins dense sur les berges.

Les solutions alternatives : un modèle à étendre

Maintenant que l'efficacité du projet pilote est démontrée, il est temps de passer à l'étape suivante : l'extension du plan de protection contre les crues aux communes à l'aval et à l'amont de Brives-Charensac. La Direction Départementale de l'Equipement, qui dispose des propositions de l'étude Hydratec commandée par l'Etat dans le cadre du Plan Loire, a d'ores et déjà lancé des procédures pour régler le grave problème de Peyredeyre, encore une fois victime de la dernière crue. Les habitants menacés par les crues et le maire de la commune de Chaspinhac ont signé une demande de vente à l'amiable à l'Etat des habitations dangereuses qui seront, après autorisation interministérielle et enquête publique, définitivement démolies. En outre, il est prévu de rendre à la Loire une partie de son champ d'inondation dans ce méandre. Des solutions adaptées à chaque commune peuvent ainsi être mises en place rapidement. Mais l'Etat ne peut financer à 100% la protection de toutes les communes : il a déjà joué son rôle en initiant et en prenant en charge totalement les travaux de Brives-Charensac. Pour les autres communes, c'est maintenant au tour des collectivités - EPALA, Conseil Général, Conseil Régional, syndicats mixtes et communes - de faire face à leurs responsabilités. L'EPALA ne peut continuer à refuser aveuglément de co-financer les alternatives au barrage de Serre de la Fare. Certains - notamment la CCI - ont profité de l'occasion pour demander la réalisation d'une série de petits ouvrages écrêteurs de crues disséminés tout au long du fleuve, pour "assurer la protection de toutes les entreprises industrielles situées en bordure de rivière" (entreprises dont l'une, installée il y a un an en pleine zone inondable, a évidemment eu 1,50 m d'eau dans ses locaux...) Il serait grave et incohérent de revenir à de telles solutions archaïques et passéistes à l'heure même où les solutions alternatives ont démontré leur efficacité. L'efficacité ne fera d'ailleurs que s'accroître avec le temps car l'entretien écologique des berges et le reboisement des bassins versants amont, volets importants de ces solutions alternatives, ne joueront à plein que sur le long terme. Sous l'impulsion initiale des associations et avec la volonté de l'Etat, une nouvelle culture du risque est en train de se mettre en place, qui permet de réconcilier la protection des hommes et des biens et celle des écosystèmes. Laissons lui le temps de s'installer...

SERRE DE LA FARE : POINT FINAL MAIS... MEFIONS NOUS !

Le barrage de Serre de la Fare n'a désormais plus aucune existence juridique : par un arrêt rendu le 21 octobre dernier, le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation de la Déclaration d'Utilité Publique du projet, prononcée par le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand le 7 février 1991, et dont l'EPALA (Etablissement Public d'Aménagement de la Loire et de ses Affluents, promoteur de l'ouvrage) contestait la validité.

Après les deux abandons successifs du projet par des gouvernements différents (le 31 juillet 1991 par le gouvernement Cresson et le 4 janvier 1994 par le gouvernement Balladur, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature), cette décision juridique signe l'arrêt de mort définitif du barrage et a des conséquences immédiates quant à l'avenir des 527 hectares de terrains que l'EPALA avait achetés en prévision de la construction de l'ouvrage sur la Haute Vallée de la Loire.

Tout d'abord, environ 10% des terrains acquis par l'EPALA, soit une cinquantaine d'hectares, l'ont été par le moyen de l'expropriation. La quasi totalité de la centaine de propriétaires expropriés n'ont d'ailleurs jamais été payés. Depuis l'abandon définitif du projet, l'établissement public a toujours refusé de rétrocéder les terrains expropriés, parce qu'il affirmait attendre l'arrêt du Conseil d'Etat. Maintenant que cette instance a statué, l'EPALA doit rendre, et très vite, les terrains aux anciens propriétaires qui le désirent. Faute de quoi, les associations et les propriétaires expropriés mèneront l'affaire devant les tribunaux.

Quant aux terrains acquis à l'amiable, SOS Loire Vivante demande l'organisation d'une table ronde réunissant tous les partenaires intéressés : agriculteurs, élus, associations de protection de la nature, pêcheurs, chasseurs... Ces terrains représentent un patrimoine - qu'il soit naturel, "agricole" ou bâti - à ne pas laisser à l'abandon et à mettre en valeur par des actions concertées. Les agriculteurs notamment devraient pouvoir racheter les 140 hectares environ de surface agricole encore en possession de l'EPALA. D'autre part, les terrains de fond de vallée, non cultivables et non constructibles, sont d'un intérêt écologique majeur, comme l'ont montré différentes études menées par Nature Haute-Loire sur la faune et la flore de la Haute-Vallée de la Loire. Ces zones sensibles devraient pouvoir être acquises par une structure départementale dans laquelle seraient représentés les associations, les élus et les usagers. L'EPALA bloque encore sur la Haute-Vallée de la Loire 28 millions de francs au minimum pour des terrains qui ne lui sont désormais d'aucune utilité. Cet argent public n'aurait aucun mal à trouver des destinations, comme les travaux alternatifs au barrage de Serre de la Fare à réaliser sur les communes en aval et à l'amont de Brives-Charensac. Mais au lieu de s'ouvrir à une nouvelle approche de la gestion des crues et des rivières, il semblerait plutôt que l'EPALA se raccroche à un nouveau rêve grandiose : construire de multiples barrages écrêteurs de crue sur les affluents de la Loire dans sa traversée du département de la Haute-Loire...

CARRIERE DE SOLIGNAC-SUR-LOIRE :

L'ARRETE SIGNE

L'arrêté d'autorisation d'extension, pour une durée de 15 années, et pour un triplement du volume d'extraction (150 000 tonnes par an) de la carrière de basalte de Solignac-sur-Loire, vient d'être signé par le Préfet de la Haute-Loire. Cet arrêté fait suite à un avis favorable quasi unanime de la commission carrière de la Haute-Loire, commission au cours de laquelle les environnementalistes se sont fait traiter de "drogués", "sales", "mercenaires" par quelques élus et le représentant de la profession agricole. Ambiance... Cette carrière, qui appartient depuis 1992 à la SMTV (Société de Matériaux et Travaux du Velay), une filiale du groupe de travaux publics Jean Lefèbvre, a pourtant un passif lamentable : parcelle exploitée sans autorisation, lit d'un ruisseau comblé, limites des bords d'excavation non respectées, bruit insupportable, nuisances liées à l'usine d'enrobés adjacente, plaie béante dans le paysage des gorges de la Haute Vallée de la Loire, une zone particulièrement sensible... Le triplement de la carrière va considérablement aggraver ces nuisances. SOS Loire Vivante et Nature Haute-Loire demandaient, non pas la fermeture pure et simple, mais une autorisation de 10 ans assortie d'une réduction maximale des nuisances, ce qui aurait fait de cette exploitation une carrière "modèle". Une telle décision de la part de l'Etat aurait été d'autant plus appréciée que la situation des carrières dans le département de la Haute-Loire est catastrophique, le régime en vigueur pour leur exploitation étant plus celui de la république bananière qu'autre chose. Mais nos démarches se sont heurtées à un mur : le 15 janvier, rencontre avec le secrétaire général de la Préfecture ; le 16 janvier, conférence de presse sur le sujet. Résultat ? L'arrêté d'autorisation était signé le 17... Quelques rares avancées ont été faites : certains propriétaires ont refusé de vendre leurs terrains à la carrière, ce qui l'empêche de se développer en largeur. L'autorisation a été accordée pour 15 ans au lieu de 30. Nous avons obtenu l'enterrement des concasseurs (mais à une date non précisée : demain ou dans 10 ans ?) Sur les points importants - triplement du volume, bruit, circulation des camions, aménagement paysagers (même si quelques améliorations sont à attendre sur ce point) - l'Etat n'a rien fait. Ou plutôt, si, il a accéléré les procédures... Nous avions demandé au Ministère de l'Environnement de se saisir de l'étude d'impact. Mais une fois que l'arrêté est signé, la saisine est impossible... Pour l'avenir, l'argent collecté auprès des adhérents et sympathisants va nous permettre dans les prochains jours de déposer un recours contre l'arrêté et d'accentuer une pression qui semble être le seul recours pour se faire entendre.

MAISONS-ROUGES : UN RETARD KAFKAIEN

Rappelons que, au début de 1996, Alain Juppé a décidé, sous la pression de René Monory, président du Sénat et de certains élus locaux, de geler la décision relative à l'effacement du barrage de Maisons-Rouges, vieil ouvrage hydro-électrique localisé à la confluence de la Vienne et de la Creuse. Dans le même temps, le Premier Ministre demandait à Eric Doligé d'engager des démarches permettant de trouver une solution qui rencontre un large accord entre les différentes parties en présence. Comme il fallait s'y attendre, une solution de compromis s'est avérée impossible à trouver. Eric Doligé l'a annoncé officiellement, lors d'une réunion à Tours le 21 novembre dernier.

Malgré la confirmation par les experts que seul l'effacement du barrage permettrait une reconquête satisfaisante de la rivière par les poissons migrateurs, toute autre solution étant utopique pour cet objectif, et malgré le coût exorbitant de la remise en état du barrage - 45 millions de francs HT - comparativement à celui de l'effacement - 14 millions de francs TTC - les élus locaux campent sur leurs positions.

Face à cette situation, Eric Doligé refuse de trancher. Son rapport au Premier Ministre fera seulement état des avantages et inconvénients des deux solutions. Le président de l'EPALA a toutefois annoncé que, si l'on ne trouvait que 20 MF, il faudrait raser le barrage et que si, en revanche, on trouvait 40 MF, on pourrait le réparer...

D'ores et déjà, le Préfet d'Indre et Loire a pris un arrêté pour interdire la fréquentation et limiter les usages du plan d'eau et de la rivière à l'aval du barrage, pour des raisons de sécurité publique. L'expertise en génie civil a en effet confirmé l'état de grand délabrement de l'ouvrage...

Dans une lettre ouverte au Premier Ministre, Loire Vivante Touraine a exprimé le souhait de voir confirmée la décision d'araser le barrage, seul choix possible du point de vue économique, écologique et de sécurité publique, en espérant la reprise rapide des procédures suspendues en janvier 1996. Contact. Loire Vivante Touraine; 4 rue du Cerisier 37000 Tours. Tél + fax. 02 47 63 29 89

LE CARNET : L'ESTUAIRE DE LA LOIRE REMBLAYE ?

EDF a reçu récemment l'autorisation de remblayer 51 hectares de zones humides dans l'estuaire de la Loire, sur le site du Carnet, dans la perspective de construire une centrale électrique. Ce projet de remblaiement a suscité une vive réaction dans l'opinion. Plus de 10 000 signatures ont été enregistrées au moment de l'enquête publique en juin dernier, ce qui n'a pas empêché la commission d'enquête de rendre un avis favorable. A ce jour, le nombre de signatures dépasse 16 000. Plus de 4000 marcheurs ont manifesté sur le site à l'appel de nombreuses organisations, dont Loire Vivante et le WWF.

Les opposants dénoncent le manque de transparence de la procédure. En effet, aucune information relative au projet de centrale ne figurait dans le dossier soumis à enquête publique. Cependant la référence à la DUP de 1988 relative à une centrale nucléaire, ainsi qu'un courrier du Ministère de l'Industrie indiquent clairement que l'hypothèse du choix par EDF d'une centrale de ce type de 1400 MW doit être prise au sérieux. Franck Borotra indique en effet que "la prochaine mise en service d'une tranche nucléaire ne devrait pas être nécessaire avant 2010. Dans l'intervalle, la construction d'un prototype du réacteur franco-allemand REP 2000 pourrait être envisagée, afin de bénéficier d'un retour d'expérience sur ce nouveau réacteur avant le renouvellement du parc nucléaire actuellement en exploitation"..

En outre, quel que soit le type de centrale envisagée, ces travaux de remblaiement stériliseraient 51 ha de zone humide d'une grande valeur écologique, alors même que la France est mise en demeure par l'Europe pour insuffisance de protection dans l'estuaire de la Loire. De plus, si l'on se réfère à l'étude d'impact ayant servi de base à la DUP de 1988, on constate que les terrains remblayés seraient destinés à l'installation de bâtiments annexes et de la voirie. De tels aménagements pourraient très facilement être réalisés dans un secteur moins sensible et pour un coût nettement moindre : le coût des travaux est en effet de 300 millions de francs, soit 6 MF l'hectare remblayé. Projeter la destruction de zones humides pour un tel objectif est réellement provocateur.

Dans sa réponse au Comité Loire Vivante, qui lui demandait sa position sur la question, la Ministre de l'Environnement s'est déclarée opposée à ce projet qu'elle juge "peu justifié et inopportun à la suite de la mise en demeure de la France par la Commission Européenne". Elle confirme que la destruction de ces zones humides de grand intérêt serait "contraire à l'esprit du Plan Gouvernemental du 22 mars 1995 en faveur des zones humides". Enfin, elle refuse des travaux qui "pourraient conduire à détruire les zones humides du Carnet sans justification et sans critère d'utilité publique", en relevant le caractère aléatoire du projet de centrale électrique. En raison de la divergence d'opinion entre les Ministres de l'Environnement et de l'Industrie, la décision relève maintenant du Premier Ministre. Ce dernier osera-t-il donner un avis favorable ?

CHAMBONCHARD : DUP SIGNEE

Le 12 décembre dernier a été signée la Déclaration d'Utilité Publique relative au barrage de Chambonchard, projet "le plus contestable du Plan Loire", selon Franck Villey, ancien délégué interministériel chargé de la mise en oeuvre du plan. L'autorisation au titre de la loi sur l'Eau a été accordée le 13 décembre. Le président du syndicat des irrigants du Cher reconnait lui-même que "la satisfaction des besoins agricoles, justification importante du barrage à l'origine, est aujourd'hui affaiblie du fait de l'évolution liée à la PAC (Politique Agricole Commune) et qu'il est dans l'immédiat impossible que les surfaces irriguées augmentent". Comment le Ministère de l'Agriculture, contributeur de la part de l'Etat, va t-il pouvoir justifier un financement de l'ouvrage à hauteur de 70 MF, en pleine période de restriction budgétaire et alors que l'objectif du développement de l'irrigation n'est plus de mise ? Loire Vivante s'apprête à déposer un recours devant le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand, contre les différentes décisions.

En bref:

"GISCARDOSCPOPE" : LA FOLIE DES GRANDEURS
Nos grands élus ont tous de temps à autre des accès de fièvre mégalomaniaque qui laissent rêveurs. Ainsi, Giscard pousse en faveur de la construction, en plein Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, d'un gigantesque machin destiné à accueillir, grâce à l'autoroute A89 qui doit être construite tout exprès, ou presque, des centaines de milliers de gogos venus s'en prendre plein les mirettes de volcans virtuels et autres niaiseries pseudo-scientifiques, au lieu d'aller tout simplement arpenter ces mêmes volcans et savourer la vie sous la conduite d'un bon géologue... Le projet s'appelle Vulcania, ce qui sonne un peu prétentieux, et il a contre lui une bonne partie de la population, qui en a marre de ces âneries coûteuses, et toutes les associations locales, dont le CAF. Comité de Liaison pour la Sauvegarde des Volcans d'Auvergne, 19 rue Chabrol, 63200 RIOM.
Tél. 04 73 63 09 75

COUBON: TRAVAUX SANS AUTORISATION
Lors de la dernière crue du 13 novembre, le plan d'eau de Coubon, commune située juste en amont de Brives-Charensac, a été emporté pour la énième fois... En janvier, la mairie de Coubon a lancé des travaux destinés à réaménager le plan d'eau, et ce, sans l'autorisation requise au titre de la loi sur l'eau. Affaire à suivre...

CRII-RAD : STAGES DE FORMATION
La CRII-RAD organise régulièrement des sessions de formation, sur la radioactivité et la radio protection, l'utilisation des radiamètres (compteurs Geiger). CRII-RAD, Cime 471, Av. Victor Hugo, 24000 Valence. Tél. 04 75 40 95 05

FOURMI VERTE VEUT REVENIR !
Ce magazine environnemental éducatif et indépendant essaie de revivre après une interruption de plusieurs mois. Nous avons besoin en France de ce type de magazines, grand public, agréablement présenté, présent en kiosque, amusant, faisant ce travail de sensibilisation. Pour constituer un capital économique de départ, "Fourmi Verte" a lancé une souscription. Contactez-les ! Fourmi Verte, 6B, place André-Malraux, 63200 Riom. Tél. 04 73 38 33 45. Fax. 04 73 38 39 13

DOLIGE EPINGLE PAR LE CANARD ENCHAINE
Eric Doligé est président (RPR) du Conseil Général du Loiret. Il vient récemment de se faire épingler par le Canard Enchaîné pour avoir fait diffuser dans les collèges du département, aux frais de cette institution, des recueils de poésie à sa gloire... Le budget de "communication" du Conseil Général vient d'augmenter de 39,5 %. Le rapport avec la Loire ? Le même Doligé est président de l'EPALA et l'établissement, à défaut de changer de nature, aime lancer des campagnes de "communication" sur les bienfaits de son gris béton...

Un superbe topo-guide sur le Haut-Allier vient d'être édité dans le cadre de la mesure LIFE Haut-Allier dont le maître d'ouvrage est Nature Haute-Loire. Réalisé par Gilbert Cochet, agrégé de sciences naturelles et fin connaisseur des gorges de l'Allier, ce guide de "randonnées naturalistes" aborde de grands thèmes tels la géologie, l'hydrologie, la faune et la flore de ce site. Sont également présentés de façon plus détaillée 10 circuits allant de 7,5 à 26 km, avec de nombreuses observations et une carte précise. Pratique et à la fois documenté et fourmillant d'informations, ce guide comblera les promeneurs et curieux.

fin du bulletin

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